Olivier Tallec
L’école des loisirs, coll. Pastel, 2020
Après C’est mon arbre (à propos de la propriété et du partage), l’écureuil et son arbre reviennent dans un ouvrage, en apparence léger, sur la protection des arbres et l’épuisement des ressources. En effet, l’écureuil vit dans son arbre et s’en nourrit mais « c’est fragile un arbre, il faut en prendre bien soin. » Et bien sûr, il a l’impression d’en prendre soin, il adore les pommes de pins, mais il en laisse jusqu’au moment où il n’y en a plus… Et puis, les aiguilles, c’est bon, et « il y en a tellement » jusqu’au moment où l’arbre n’en a plus car l’écureuil a tout mangé… Et puis les racines, c’est bon aussi. Et puis les branches, ça sert à faire du feu. Et puis… l’arbre n’a plus grand chose à fournir pour notre ami l’écureuil qui pourtant continue à utiliser toutes les ressources qu’il peut fournir. Il se rendra enfin compte de la surexploitation (on peut parler d’extractivisme) lorsque des enfants se jetteront sur lui en disant qu’un « Écureuil, c’est fragile. Il faut en prendre soin » et la boucle est bouclée.
Un album très joli qui fait se rendre compte petit à petit de la différence entre ce qu’on fait et notre discours qui ne coïncident pas toujours (euphémisme).
Un peu beaucoup est dans la sélection pour le Prix Tout Petit Felipé 2021.
William
A partir de 4 ans
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