Dimanche 9 octobre 2016, 16:30 – 18:30
Sur la librairie, au 100
Prise de Terre : abécédaire illustré des luttes environnementales
(Le Passager clandestin, 2014)
Les crises écologiques sont graves, le climat se dérègle, l’air est pollué et le règne du vivant est menacé de toute part… Ce constat posé, il n’est pas interdit d’envisager avec un brin d’humour des solutions nous permettant de redessiner un avenir partagé.
Red! et Stéphen Kerckhove dressent un panorama complet de la situation, de la disparition des abeilles aux dangers de la téléphonie mobile. Face à la grisaille du monde, ils nous proposent, en 50 illustrations empreintes d’une subtile ironie et 23 textes explicatifs, d’opter pour un optimisme résolu et un changement radical.
Chaque double page présente un thème différent ; rythmée par plusieurs dessins, elle dresse un état des lieux rédigé par un acteur engagé, décrypte la langue de bois qu’on nous parle, et donne des ressources pour aller plus loin.
Quelques exemples des thèmes abordés dans l’ouvrage :
pesticides, abeilles, algues vertes, semences paysannes, OGM, élevages industriel et projet des 1 000 vaches, souffrance animale, Notre-Dame des Landes, agrocarburants, déchets, téléphonie mobile, santé environnementale, perturbateurs endocriniens, nucléaire, pollution de l’air, vélo, gaz de schiste, écotaxe, fret ferroviaire, énergie renouvelable, Dakar, 4×4, pollution lumineuse, publicité…
Désobéir à la voiture
(Le Passager clandestin, 2012)
Vendue comme un formidable outil de liberté, la voiture est devenue un fléau responsable de plus de quinze millions de morts et de blessés chaque année dans le monde, de la disparition accélérée des terres agricoles, de la fragmentation des espaces naturels, de la dégradation de notre environnement, de la multiplication de maladies respiratoires et de cancers, du déclenchement de guerres meurtrières pour l’accès au pétrole et de la plus grande menace actuelle pour l’espèce humaine, le réchauffement climatique.
Devant l’incapacité des décideurs à sortir du tout-voiture, des militants écologistes inventent de nouvelles manières de résister, créatives, ludiques, humoristiques, ou désobéissantes. Contester l’omniprésence de l’automobile, c’est également s’opposer aux sports mécaniques, aux infrastructures routières, aux 4×4, à la publicité, aux salons de l’automobile… Désobéir à la voiture, c’est redonner vie à l’espace public, à la proximité et à la rencontre, ferments de toute contestation.