Emmanuelle Figueras et Tristan Gion
La Cabane Bleue, 2021
Un album documentaire insolite qui fait le lien entre la nature et l’impact de nos gestes et choix de consommations.
“Comment un cycliste à Paris peut-il sauver les ours au pôle Nord ? Quels morceaux du monde y a-t-il dans une console de jeux ? Pourquoi les tomates préfèrent-elles qu’on ne tire pas la chasse ? À travers une série de questions moins loufoques qu’elles n’en ont l’air, ce livre s’attache à décrypter les répercussions que de simples gestes du quotidien peuvent avoir sur la nature, tout près de nous ou à l’autre bout du monde.”
Pas de ton alarmiste, juste une double page par question. Des titres surprenants pour développer une explication simple et claire qui fait le lien entre des éléments de la chaîne du vivant et l’humain.
Pas de morale, mais des démonstrations très joliment illustrées faciles à comprendre : la comparaison des toilettes avec chasses d’eau avec les toilettes sèches, par exemple, est très convaincante pour démontrer la différence d’impact sur la planète. Quel est le lien entre le dentifrice et la déforestation ou l’orang-outan ? C’est l’huile de palme. Une autre démonstration étonnante qui déjoue les dénonciations convenues d’un certain chocolat à tartiner.
C’est un documentaire intelligent sans se prendre trop au sérieux, facile et agréable à lire, qui introduit divers sujets d’impacts humains sur la nature. Une parfaite introduction à l’écologie pour prouver que tout est lié.
En totale cohérence, les éditions de La Cabane Bleue proposent ici un ouvrage 100% écoresponsable, comme à leur habitude. Cela donne un livre en carton qualitatif, très agréable au toucher, au design très actuel, alliant le fond et la forme !
Pourquoi les orangs-outans n’aiment pas le dentifrice fait partie de la sélection « Lecteurs en herbe » du Prix du livre jeunesse écolo 2022.
À lire dès 8-9 ans
Gaëlle