Dimanche 18 octobre 2015, 16:30 – 17:30, sur la librairie, 1er étage
19:00 – 19:30, au forum, RDC
Retrouvez-le lors de la table ronde Une histoire politique du climat, de 17:30 à 19:00.
Sortons de l’âge des fossiles ! : manifeste pour la transition
(Seuil, 2015)
Les entrailles de la Terre contiennent suffisamment de pétrole, de gaz et de charbon pour déclencher le chaos climatique. Prendre au sérieux le réchauffement climatique implique de laisser dans le sol la majorité des réserves d’énergies fossiles connues. Pour survivre, nous sommes donc condamnés à apprendre à vivre sans brûler des énergies fossiles dangereusement surabondantes.
Ceux qui tergiversent, ceux qui s’y refusent, ceux qui étendent la logique extractiviste en forant toujours plus loin et toujours plus sale, ceux qui professent que les marchés, la finance ou les technosciences vont sauver le climat nous détournent de l’essentiel. Ils gaspillent le temps et les ressources dont nous avons besoin pour enclencher la transition.
Nous ne nous résignons pas au naufrage planétaire. Contre l’extractivisme, les hydrocarbures de schiste, les grands projets inutiles et la marchandisation de l’énergie et du climat, nous inventons aujourd’hui les contours d’un monde décarboné, soutenable et convivial de demain. Il est temps de sortir de l’âge des fossiles. La transition, c’est maintenant !
Le climat est notre affaire !
(Les liens qui libèrent, 2015)
Les bouleversements climatiques, désormais ressentis partout et par chacun, ont un sens politique et éthique considérable : la perpétuation de la vie sur la Terre ne va plus de soi. Nos sociétés ont cru pouvoir s’affranchir des limites naturelles, et le capitalisme ne sait prospérer qu’en soumettant la nature et les humains aux exigences du profit et de la croissance.
Alors que les négociations internationales s’enlisent, le climat est devenu l’affaire des lobbies techno-industriels et financiers. Il est temps de désigner les responsables et de s’attaquer à leur pouvoir : multinationales des énergies fossiles et des industries minières, gouvernements adorateurs du libre-échange et de la concurrence, fanatiques de la croissance et d’un consumérisme reposant sur des inégalités insupportables, savants fous de la géo-ingénierie et de la bio-ingénierie, liquidateurs des biens communs fondés sur un usage sobre des ressources.
Ce livre propose surtout une cartographie des acteurs et des chemins vers les ruptures nécessaires à une transition démocratique. L’urgence appelle un sursaut de conscience, l’abandon sans regret d’un monde étriqué et mortifère, un engagement dans des actions de résistance et de désobéissance radicale et non violente, l’extension des pratiques alternatives. Tel est le sens du mouvement pour la justice climatique, qui doit devenir notre affaire à tous.