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Jules Falquet

Samedi 13 novembre 2021, 19:00-19:30,
au Ground Control, sur l’espace dédicaces

Jules Falquet participera à une séance de dédicaces de ses livres Imbrication : femmes, race et classe dans les mouvements sociaux et Pax neoliberalia : perspectives féministes sur (la réorganisation de) la violence, après son intervention lors de la table ronde Écoféminisme, au-delà des sorcières.

Les livres

Imbrication : femmes, race et classe dans les mouvements sociaux (Croquant, 2020)

Face à l’urgence actuelle de changer ce monde, comment lutter et avec qui ? Peut-on se battre comme femme sans trahir sa culture ? Comment s’organiser simultanément en tant que Noir·e et prolétaire ? Doit-on vraiment dénoncer à la fois le racisme, le capitalisme et le patriarcat ? Et surtout, quelles solidarités, quelles alliances construire, autour de quels projets ?

Imbrication décortique la complexité des identités, des loyautés et des intérêts de chacun-e dans les mouvements sociaux. L’ouvrage présente l’histoire de luttes guerrillères (Salvador), Indiennes-paysannes (mouvement zapatiste au Mexique) ou Noires (Brésil, République Dominicaine, USA), ainsi que les mouvements de femmes, féministes et lesbiens du continent.
Les femmes des Amériques et des Caraïbes nous tendent un miroir exceptionnel pour mieux comprendre « l’intersectionnalité » à un moment de foisonnement des luttes, parfois déroutant.
Partant du quotidien des mouvements pour parvenir à une véritable « science des opprimé·e·s », ce livre s’adresse aussi bien au public curieux qu’aux activistes et au monde de la recherche.

Pax neoliberalia : perspectives féministes sur (la réorganisation de) la violence (iXe, 2016)

Solidement ancré dans les recherches féministes sur la mondialisation et sur la dynamique des rapports sociaux de sexe, de race et de classe, ce livre est un essai sur l’emploi méthodique de la coercition au service de la mondialisation néolibérale.

L’instrumentalisation d’une violence en apparence « aveugle », mais en fait très contrôlée, dessine le fil rouge reliant entre eux les quatre textes qui le composent. Proximité troublante de la torture avec la violence domestique (au Salvador)… Création de la classe masculine des “frères d’armes” par le service militaire (en Turquie)… Diffusion des techniques de guerre de basse intensité (au Mexique)…  Perpétuation (néo)-coloniale des violences contre les femmes indiennes (au Guatemala)…

Jules Falquet croise différents niveaux d’analyse pour rapprocher des perspectives généralement cantonnées à des sphères séparées. En révélant les continuités qui rattachent la violence misogyne aux méthodes coercitives militaro-policières, cette approche met à jour les logiques genrées de la « gouvernance » mondialisée, ici nommée, par antiphrase, Pax neoliberalia.

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