Paris Bibliothèque en partenariat avec le Festival du livre et de la presse d’écologie
Le temps fort Paris pour le climat réunira à l’occasion de la COP 21, de la fin septembre à la mi-décembre, 48 bibliothèques pour au moins 185 manifestations destinées aux publics adulte et jeunesse. Expositions, projections, rencontres-débats, lectures, spectacles, ateliers, quizz, etc. autant de manifestations pour s’interroger sur les moyens concrets de lutter contre les dérèglements climatiques.
La conférence
Imaginaire et catastrophe : quand la fiction s’empare du climat.
La Science fiction, dans le domaine littéraire ou cinématographique, se nourrit largement des phénomènes climatiques actuels, décrivant le plus souvent une vision apocalyptique du monde.
Bien qu’il s’agisse avant tout d’œuvres de divertissement, centrées sur des personnages confrontés à des situations de catastrophes, ces fictions témoignent pourtant d’un bouleversement écologique dont l’homme est à la fois l’instrument et la victime. Quelle est la part du réel et de l’imaginaire dans ces écofictions, qui exploitent à la fois nos peurs profondes et exaltent des valeurs héroïques ? Quelles représentations de l’environnement et de l’évolution du climat dans cet imaginaire ?
Avec :
Christian Chelebourg, professeur de Littérature à l’Université de Lorraine et directeur du Centre d’Etudes Littéraires. Spécialiste de l’imaginaire, il s’est intéressé aux romanciers populaires du XIXè siècle avant de se consacrer à la littérature de jeunesse contemporaine et aux fictions à destination du grand public. Il a publié en 2012, Les écofictions, mythologies de la fin du monde, ed. Les Impressions nouvelles.
Jean-Marc Ligny, auteur d’une quarantaine de romans – dont une dizaine pour la jeunesse -, tous consacrés à la science-fiction ou au fantastique. Il a reçu le Grand Prix de l’Imaginaire pour Inner City en 1997, le prix Rosny Aîné pour Jihad en 1999 et le Prix de la Tour Eiffel pour Les Oiseaux de lumière en 2001.
Roland Lehoucq (scientifique, sous réserve)
Rencontre modérée par Macha Séry, journaliste au Monde des Livres.