Depuis une dizaine d’années, un nouveau territoire de recherche et d’enseignement est apparu à la frontière entre les sciences dites humaines et les sciences dites naturelles. L’écologie est-elle en train de créer de nouvelles transdisciplinarités et de bouleverser l’ordre établi des savoirs ?
Issue d’une enquête de 3 ans, cette exposition offre un état des lieux et des perspectives sur la place de l’écologie dans l’enseignement supérieur et la recherche. Dans une démarche d’éducation populaire, cette exposition montre à la fois les métamorphoses en cours, et le chemin qui reste à parcourir.
À l’heure où les universités françaises sont appelées à enseigner « la transition écologique », cette exposition a été conçue comme un outil pour nourrir et faciliter le débat – entre théorie et pratique, entre sciences dites naturelles et sciences dites humaines, entre écologistes et non écologistes, entre profs et étudiant·es.
Particulièrement destinée aux étudiant·es et aux enseignant·es-chercheu·ses, cette exposition voudrait :
• donner des outils pratiques pour se repérer dans la galaxie en expansion de la « transition écologique » (cours, lexique, publications, projets de recherche…) ;
• aider à repérer ce qui relève de l’écologie et ce qui relève du greenwashing ;
• partager des questions qui agitent les institutions d’enseignement et de recherche, identifier des zones sensibles, des zones de friction ;
• ouvrir des perspectives en vue de construire des projets de recherche et d’enseignement encore plus pertinents pour répondre à la crise écologique.
Sommaire
- Enseignement et recherche : en transition vers l’écologie ?
- L’écologie : mais de quoi parle-t-on ?
- L’écologie dérange l’université : une fissure dans le bunker
- Vers des universités écologiques : pluriversités