L’édition 2018 du festival fut très riche en débats qui ont remporté un franc succès. Les captations sont enfin disponibles en ligne. Ils sont de qualité car ils ont été captés par Radio Parleur.
Rappel des thématiques
Veau, vache, cochon, couvée : regards croisés sur l’élevage en France et en Belgique
Laury-Anne Cholez, journaliste chez Radio Parleur, a animé cette table ronde, avec Pierre Bitoun, sociologue, chercheur à l’INRA et auteur du Sacrifice des paysans (L’échappée), Yannick Ogor, éleveur, maraîcher en Bretagne et auteur de Paysan impossible (Bout de la ville) et Stephane Delogne, éleveur en Belgique et ex-porte-parole du syndicat paysan FUGEA.
Parole à Augustin Lebon
Augustin Lebon est venu parler de sa série bande dessinée Résilience (Casterman). BD dont le thème centrale est un monde complètement dénué de nature vierge, envahi par les pesticides, les produits chimiques et la violence. La rébellion (« Résilience ») se construit et son évacuation ressemble à s’y m’éprendre à la manière dont la ZAD de NDDL déplaît aux autorités française.
Migrants : hostilité publique, hospitalité privée
Organisée en partenariat avec Le passager clandestin, cette table ronde, animée par Stefan Le Courant, docteur en ethnologie et auteur de La mort aux frontières de l’Europe (Le passager clandestin), réunissait Véronique Bontemps, docteure en anthropologie, chargée de recherche au CNRS et auteure d’Entre accueil et rejet (Le passager clandestin), Troubs, auteur de la bande dessinée Humains : La Roya est un fleuve (L’Association) et Rozenn Le Berre, travailleuse sociale, journaliste et auteure du livre De rêves et de papiers : 547 jours avec les mineurs isolés étrangers (La Découverte).
Extractivisme : l’envers de la mine
La revue Sciences Critiques était partenaire sur cette table ronde, animée par Anthony Laurent, journaliste chez Sciences critiques, avec Nicolas Sersiron, ancien président du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde et auteur de Dette et extractivisme (Utopia), Anna Bednik, journaliste et auteure d’Extractivisme (Le passager clandestin), et Mathieu Brier, membre de la Revue itinérante d’enquête et de critique sociale Z et coauteur de Mauvaises mines (Les Ami-e-s
de Clark Kent).
S’encrer dans le sol : expériences littéraires
L’association du Prix du Roman d’Écologie s’est emparée du thème du festival pour cette table ronde sur la littérature d’écologie, animée par Rémi Baille, secrétaire de l’association du Prix du Roman d’Écologie, avec Anne Simon, chercheuse au CNRS, professeure à l’EHESS et rédactrice des carnets Animots, Anne de Malleray, directrice de la revue Billebaude, et Dalibor Frioux, auteur d’Éloge du sommeil à l’usage de ceux qui l’ont perdu (Seuil), Incident voyageurs (Points) et Brut
(Points).
Carte blanche aux Murs à pêches
L’association des Murs à pêches de Montreuil, fondée en 1994 pour sauver de l’anéantissement l’un des plus beaux lieux de la région parisienne, est venue présenter ses actions, représentée par son Président, Pascal Mage, et accompagné de Ginette Lemaitre, membre de Terrain d’Aventure (Association Montreuil en Éveil) et de la CEVE (Coordination de préservation des espaces verts d’Ile-de-France).
Habiter, résister : ZAD, communs, écoféminisme
Afin d’aborder ces trois thèmes en apparence différents, deux femmes ont pris la parole pour une rencontre passionnante : Jade Lindgaard, journaliste chez Mediapart et coordinatrice d’Éloge des mauvaises herbes : ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui Libèrent), et Isabelle Cambourakis, chercheuse et éditrice aux éditions Cambourakis, directrice de la collection « Sorcières » qui regroupe des écrits féministes sur les sexualités, la médecine, l’antiracisme, et beau-
coup d’autres thèmes.