Davide Calì, Regina Lukk-Toompere (ill.)
traduit de l’italien par Roger Salomon
Rue du monde, 2022
Voilà un conte écologique avec une chouette quête et du caractère !
“Il était une fois un ours qui possédait une épée”
Avec le portrait charismatique et attachant que l’illustratrice nous offre, on s’attache immédiatement au récit ! Une belle et puissante épée et la force d’un ours trop enthousiaste de son jouet qui coupe tout sur son passage et hop voilà que les arbres de la forêt qui tombent à tout va pour éprouver l’outil merveilleux !
Oui mais voilà, l’ours qui est si fier d’avoir construit un beau et grand fort pour se protéger des ennemis, le découvre un jour en mille morceaux ! Qui a fait ça ?!!!!
C’est l’eau ! L’eau de la rivière.
Mais l’ours ne peut pas se venger de la rivière en la coupant en deux avec son épée, alors il faut absolument trouver le responsable des dégâts pour lui faire tâter de son tranchant !
Et voilà l’ours partit à la recherche du fautif !
Quelle belle métaphore de la situation de notre monde à chercher les coupables du désastre écologique !
Le conte suit l’ours dans sa quête et, au fil des rencontres avec d’autres animaux qui ont chacun leurs malheurs aussi, il ne trouve que des excuses : “ce n’est pas ma faute, c’est pas moi c’est l’autre”. L’ours n’est pas dupe, tous ont une part de responsabilité mais celui qu’il doit couper en deux au bout du compte le surprend beaucoup !
Je n’en dis pas plus.
Un belle morale aussi sur comment réparer ses erreurs.
On a hâte d’avoir votre avis et celui de vos enfants !
Gaëlle
A lire à partir de 5 ans
Sélection du Prix Jeunesse écolo 2023 – Graines de lecteurs
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